Pourra-t-on encore skier en Europe dans un monde à +2°C ?

Culture scientifique et technique
le  15 janvier 2024
ski rechauffement
Ces derniers mois, la raison d’être des sports d’hiver a semblé plus que jamais menacée par diverses polémiques. Que ce soit avec l’occupation par des activistes du glacier de la Girose, dans le massif des Écrins, en Isère, pour dénoncer les projets d’aménagement d’un nouveau téléphérique, ou bien la remise en cause de l’organisation des événements sportifs en avant-saison suite à la destruction partielle du glacier Théodule, en Suisse. Derrière ces actions militantes une même question : quel avenir pour le ski dans une planète en surchauffe ?
Si ces dernières décennies, la France a pu voir certaines stations de ski fermer faute de neige ou de modèle économique pérenne, la plupart des stations espèrent plutôt s’adapter face à la hausse des températures. Mais la reproduction des recettes qui ont fait leurs preuves par le passé permettra-t-elle de faire face aux défis soulevés par le réchauffement du climat ?

À travers l’étude inédite de 2234 stations de sports d’hiver en Europe publiée dans Nature Climate Change, nous avons tâché de mesurer les impacts du réchauffement climatique sur l’enneigement des stations, et les marges de manœuvre possible dont peuvent disposer ces stations pour s’adapter.

Cette question ne répond pas seulement à une préoccupation de skieurs amateurs ou professionnels. Le ski est également un enjeu économique, avec un chiffre d’affaires total estimé à 30 milliards d’euros en Europe, et 120 000 emplois dépendant directement et indirectement de l’économie du ski rien qu’en France.

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53 % des stations risquent de manquer cruellement de neige à +2 °C de réchauffement planétaire
 
Crédit photo : Lucas Berard-Chenu
Publié le  15 janvier 2024
Mis à jour le  15 janvier 2024