Le projet « Sciences en Transition » (SeT) structure la FdS@UGA autour d’une volonté stratégique de former des scientifiques responsables, prêts à s’investir dans les métiers de demain, en pleine conscience des changements que vivent le monde et la société.
Grâce à son projet phare SeT, la Faculté des sciences peut financer, sur crédits IDEX, via Grenoble INP-UGA :
Sur l’année universitaire 2024-2025, de multiples initiatives, sur l’ensemble de ces trois volets, ont pu émerger. Découvrez certaines d'entre elles ci-dessous !
« Réacteur automatisé : Station compacte d’apprentissage + système de management de l’énergie »
Porteur du projet : Sébastien Marc (UFR Chimie-Biologie)
Budget : 29 800€
Afin d’améliorer leur productivité, répétabilité, traçabilité, sécurité et réduire les consommations énergétiques, les réacteurs chimiques ou biochimiques mis en œuvre dans les industries sont automatisés et disposent d’une Interface Homme Machine (IHM).
Ce banc d’essai complèterait idéalement l’enseignement théorique dispensé aux étudiants de L3 pour la partie automatisme/régulation/réacteurs dans un premier temps. Les outils de suivi énergétique et de simulation /optimisation des consommations d’énergie et de fluides permettraient dans un deuxième temps aux étudiants de master de mettre en œuvre les notions d’efficacité et d’optimisation énergétique omniprésentes au cœur des entreprises et laboratoire engagés dans la transition énergétique et environnementale. Par ailleurs, ce dispositif pédagogique a l’avantage d’être très compact et déplaçable très facilement ce qui en facilitera la gestion dans le Hall de Génie des Procédés.
Au-delà de sa compacité et de sa faible consommation énergétique et de fluide (les phases préparatoires et d’arrêt des réactions sont simulées avec un faible volume d’eau), ce banc a l’avantage de mettre en œuvre du matériel réellement utilisé en environnement industriel (capteurs, actionneurs, automates) et de pouvoir être complété par des outils de mesure et d’optimisation de la consommation énergétique.
« Deux refroidisseurs à circulation d’eau pour évaporateurs rotatifs »
Porteur du projet : Philippe Le Pellec (UFR Chimie-Biologie)
Budget : 9 694€
L’eau est une ressource naturelle précieuse qu’il faut économiser afin de préserver notre environnement. Pour refroidir nos appareils nous rejetons l’eau potable qui circule dans les échangeurs à l’égout. Un refroidisseur à circuit fermé supprimerait ce gaspillage.
Economiser l’eau et montrer à nos étudiants que nous sommes sensibles à la préservation de notre environnement.
Un refroidisseur à recirculation permet de refroidir 2 évaporateurs rotatifs, il faudrait donc à terme en avoir 6. L’année dernière nous avons déjà acheté 2 refroidisseurs. Cette année 2 appareils nous permettraient donc de traiter 4 évaporateurs supplémentaires (soit 8 sur 12 en deux ans).
« Balances de précision »
Porteuse du projet : Caroline Marchi-Delapierre (UFR Chimie-Biologie)
Budget : 2 556€
Le but de ce projet est de remplacer progressivement un parc de balances vieillissant pour permettre de travailler sur des quantités de produits réduites, et donc de minimiser l'impact des réactifs chimiques sur l'environnement.
Les balances actuellement utilisées en TP de chimie sont anciennes et donc manquent de précision ; elles sont globalement au centième de gramme, voire au dixième de gramme seulement.
D’autre part, nous cherchons à minimiser les quantités de produits chimiques utilisés en TP afin de réduire le retraitement des déchets chimiques.
« Environnement de TPS en Cybersecurity»
Porteur du projet : Laurent Mounier (UFR IM2AG)
Budget : 23 150€
Ce projet s'articule avec le CMA CyberSkills, et notamment de son volet portant sur la mise en place de plateformes d'enseignement dédiées à la cybersécurité. Il s'inscrit dans le cadre de transitions pédagogiques en ciblant plus particulièrement les TP virtuels et la formation à distance, afin de minimiser l'impact sur l'environnement.
La formation de professionnels de la cybersécurité nécessite des environnements de formation pratique de plus en plus complexes, adaptables aux diverses situations qui peuvent être rencontrées. Ainsi, au-delà des classiques salles d'ordinateurs et réseaux disponibles dans nos établissements, l'amplification et le développement de formations professionnelles en cybersécurité nécessitent la mise en place de plateformes spécifiques plus proches des situations et architectures complexes rencontrées dans le monde professionnel. De plus, le travail nécessaire à la création d'activités pédagogiques pratiques, basées sur des outils logiciels et/ou matériels souvent complexes et en constante évolution, nécessite des efforts importants qu'il convient de mutualiser au mieux et de mettre à disposition de l'ensemble des acteurs du site, avec la contrainte de pouvoir être facilement adaptables et accueillir un grand nombre d'apprenants.
Pour répondre à cette demande nous avons identifié les besoins suivants :
- une plateforme virtualisée permettant la création, le déploiement, le partage et la maintenance de travaux pratiques et projets en cybersécurité
- une salle de TP dédiée aux activités pédagogiques en cybersécurité nécessitant des ressources spécifiques (logiciels, matériels) ne pouvant être déployées dans un environnement standard
Ces ressources permettront le développement d'une offre étoffée de modules de formation continue. Elles seront utilisées pour des travaux de recherche en partenariat avec des entreprises. Ces deux derniers aspects contribueront largement à leur pérennisation.
A venir.